Né en 1978 alors que la Terre était envahie d’une forme extra-terrestre pixelisée venue de l’espace, j’ai été plutôt rapidement pour l’époque mis en contact avec le monde de l’informatique et donc du jeu-vidéo.
C’était un réveillon de Noël chez mon oncle Barballo qui travaillait alors dans l’électronique. Je n’avais alors pas encore 5 ans et ce soir là, plutôt que de sortir sa guitare, il avait branché sur la télévision un genre de grosse calculatrice noire arborée d’un arc en ciel qui s’avèrera être le ZX Spectrum. Après avoir tapoté plusieurs minutes, un vaisseau dans l’espace fini par apparaitre à l’écran, en réalité un des nombreux clones du jeu Astéroïds d’Atari qui avait fait fureur en borne d’arcade quelques années au par avant. Il fallait donc déplacer sa petite fusée pour éviter les obstacles, une série d’astéroïdes perdus dans l’espace et tenter de les détruire en positionnant son vaisseau correctement.
Je n’ai pas vraiment souvenir d’avoir été enthousiasmé outre mesure par cette prouesse technique, l’air de rien, le challenge était difficile pour l’enfant que j’étais. Ce n’est qu’avec l’arrivée d’un Commodore 64 à la maison en 1984 que cet univers me fascinera et surtout ponctuera ma vie ! L’école, les copains, les vacances, les sorties, les interdits, l’adolescence, la vie à deux… à deux et plus, tous ces moments peuvent être reliés d’une certaine manière à celui qui revendique le titre de 10° art, le jeu-vidéo.